Un ail, des aulx

Les semaines passent et la nature change…

Les graminées, depuis quelques semaines, embellissent champs et bordures des chemins. Le chiendent a mauvaise réputation, mais en y regardant de près, il a de belles qualités esthétiques !

photogramme de feuilles de chiendent, cyanotype sur verre

C’est l’heure de la floraison de l’ail des jardins, Allium oleraceum

Le bouillon-blanc s’envole vers le ciel.

Le muscari, depuis longtemps défleuri, libère ses graines des capsules sèches.

Muscari comosum

Les fleurs des cardères se détachent.

Des grandes fleurs de liserons blancs s’attaquent aux hautes herbes. Ici, un insecte aura percé le bouton de fleur, et laisse un motif symétrique dans la corolle.

L’orchis-bous est aussi depuis longtemps défleuri.

Himantoglossum hircinum

Les mûres murissent, les vignes vignissent !

Les bogues de châtaignes grossissent.

Les chardons-Marie, également défleuris, sèmes leurs akènes dans le vent.

Un peu plus loin dans le bois

Le joli coin au champignons a la bonne idée d’être sur un territoire quadrillé de chemins ruraux bien balisés, où l’on rencontre aussi plusieurs étangs.

En ce moment, c’est la (très toxique) digitale qui apporte les touches de couleurs.

Digitalis purpurea
Digitalis purpurea

Une rencontre surprenante, presque inquiétante : Clathrus archeri, un Anthurus d’Archer, champignon originaire d’Australie et Nouvelle-Zélande, introduit en Europe dans les années 1920.

Brrr…

Un peu plus loin, une salsepareille (?) à feuilles pourpres-noires.

Une orchidée fleurit dans les sous-bois ces jours-ci, une Epipactis, peut-être epipactis de Müller

Aux champignons

Rapide sortie en Sologne pour ramasser cèpes et girolles. Pluie et chaleur ont favorisé l’apparition de chapeaux de toutes sortes au sol.

On trouve aussi des champignons nettement moins comestibles mais sacrément jolis.

Et des quantités de touffes de graminées soyeuses aux yeux et au toucher, qui feront de beaux photogrammes…