19h : sortie autorisée

Vigne sauvage

Aujourd’hui le couvre-feu passe de 19h à 21h. C’est donc l’occasion de s’aérer avant le diner, une petite marche sur Barchelin était toute indiquée.

Couleurs chatoyantes en introduction, le classique arc-en-ciel de fin de journée, et un moins classique papillon, la tête en bas, pas bien vif. La drogue…

On retrouve les grands habitués de la saison, bromes, cerfeuil, églantier, arum sauvage.

Une aubépine qui a pris le temps d’oublier de fleurir….

Des orties qui protègent le champ des jeunes pousses de blé.

Les bryones et les vignes qui envoient leurs vrilles à la conquête du monde, ou tout au moins ce qui se trouve à leur portée.

Je ne sais pas comment j’ai pu les rater jusqu’ici, mais les orchis-bouc sont partout. Soit je les guette, soit elles ont échappé à la faucheuse, en tout cas les tiges vertes et lumineuses sont finalement très nombreuses sur ce chemin.

Des muscaris à toupet par centaines

Leopoldia comosa

Le muscari à toupet, Muscari comosum, se plait beaucoup ici. Il pousse même en abondance sur le talus du quai à Beaugency… avant le passage de la tondeuse.

Les prairies du sentier des oseraies, celles des Rives de Beaugency, le long de la levée, il est partout avec cette fleur aux couleurs éclatantes et échevelée !

Plus rare, et ce fut vraiment une surprise, du muscari à toupet albinos, dépigmenté, qui donne une plante toute blanche.

En attendant l’orchis-bouc

Himantoglossum hircinum

C’est la fin de la première quinzaine de mai. L’orchis-bouc de mon jardin est dressée mais pas encore en fleurs. Je profite d’une sortie sur les Rives de Beaugency pour voir l’avancement de celles qui poussent sur la pelouse du Trou César, au bout du pont, côté camping. comme à de nombreux endroit, la tonte a été faite, fatale pour les plantes qui dépassent le niveau réglementaire de la lame. Une surprise quand-même, tout ne semble pas fichu pour ces spécimens à voir dans quelques jours…

Himantoglossum hircinum

Sur les Rives, les quelques orchis-bouc bien planquées ont pu se développer.

Encore un peu d’attente avant de voir les Himantoglossum hircinum tirer leurs langues.

Un peu plus loin, les aristoloches clématites se déploient et fleurissent.

Aristolochia clematitis

Bilan, ça pousse, ça fleurit. Le bosquet d’aubépines qui avait été arraché il y a deux ans me manque.

Les aubépines en fleurs, 1er mai 2018

Première visite aux Francs-Bois

Première visite sur ce lieu-dit au sur de Lailly-en-Val. L’allée part du Chemin des cochons et mène à une propriété. Un autre chemin part en direction de l’Étang Roulé. S’il est fermé aux automobiles, pas d’indication pour les piétons, mais ça semble bien privé quand-même, surtout quand on arrive sur la ligne à haute tension qui coupe la forêt, dégageant une large allée le long de laquelle s’élèvent les miradors des chasseurs. Demi-tour.

Rencontre notable, une colonie d’asphodèles blancs, Asphodelus albus, en pleine floraison.

Manifestement, très prisé des insectes qui grouillent dessus.

On croise aussi les fougères aigle, sorties de terre et qui déploient leurs petits poings rageurs.

Orchidées sauvages : c’est la saison !

Discrètes, très localisées, les orchidées sauvages sont néanmoins présentes dans les alentours.

Croisée fin avril, le long d’un champ en bord de Loire, cet orchis-bouffon aura disparu lors d’une autre visite sur le site 3 semaines plus tard.

Fin avril également, un petit rassemblement d’orchis pourpres fleurissait sur le bord du plateau calcaire au-dessus de la Petite Mauve.

Orchis purpurea

Neige de printemps

Un grand froid tardif a provoqué de fortes gelées. au matin, on découvrait une couche de neige notable, peut-être « neige industrielle » causée par la proximité de la centrale nucléaire ?