Chasse aux orchidées et à la sphaigne

Sortie en Sologne, pour trouver de la mousse pour un tuteur. Ambiance verte et humide où la forêt se pare de mille merveilles.

Les dernières jacinthes et sceaux de Salomon, le fougères-aigles qui se déploient…

Une première orchidée, seule au bord d’une route…

Et une seconde, seule aussi, un peu plus loin…

Octobre, le nez au sol

Comme on s’enfonce dans la saison, les sorties vont devenir plus rares. Je n’aime pas l’automne.

Jusqu’ici je ne m’intéressais pas trop au cas des champignons, n’étant pas consommatrice. C’est un tort, que de temps perdu ! Ou pas, car le monde fongique m’attend et il a l’air merveilleux.

Donc les sorties automnales ont été guidées d’abord par la quête des cèpes et des châtaignes, un bon prétexte pour aller trainer en forêt. Accompagner ceux qui savent dans les coins à champignons, c’est la meilleure façon d’apprendre.

En Sologne, brume

Joie, ça va se passer au ras du sol.

Il y a déjà les champignons pour lesquels je suis venue, les cèpes, qui finiront à la poêle ou en velouté (du coup je me suis mise à la cuisine.

Ensuite un gros paquet d’inconnus : je l’ai dit, je n’y connais rien !

J’en reconnais quand même certains…

Lycoperdon perlatum
vesse-de-loup perlée
Macrolepiota procera
coulemelles
Même si la récolte avait été nulle, rien ne vaut le petit matin brumeux en Sologne

On change de coin, on change de terrain et sous les châtaigniers, cette petite merveille :

L’autre facteur qui restreint les sorties désormais, est la présence menaçante des chasseurs. C’est donc avec des pans pas si lointain que j’ai fait une troisième sortie de quête fongique.

Un autre magnifique polypore

Cette portion de balade comporte de nombreux arbres morts qui n’ont jamais été déplacés. Les champignons font alors le travail de décomposition du bois.

Un chemin creux qui penche

Je persiste à ne pas aimer l’automne, mais sans doute un peu moins maintenant que j’ai mis un pied dans le règne des champignons.

Un peu plus loin dans le bois

Le joli coin au champignons a la bonne idée d’être sur un territoire quadrillé de chemins ruraux bien balisés, où l’on rencontre aussi plusieurs étangs.

En ce moment, c’est la (très toxique) digitale qui apporte les touches de couleurs.

Digitalis purpurea
Digitalis purpurea

Une rencontre surprenante, presque inquiétante : Clathrus archeri, un Anthurus d’Archer, champignon originaire d’Australie et Nouvelle-Zélande, introduit en Europe dans les années 1920.

Brrr…

Un peu plus loin, une salsepareille (?) à feuilles pourpres-noires.

Une orchidée fleurit dans les sous-bois ces jours-ci, une Epipactis, peut-être epipactis de Müller

Aux champignons

Rapide sortie en Sologne pour ramasser cèpes et girolles. Pluie et chaleur ont favorisé l’apparition de chapeaux de toutes sortes au sol.

On trouve aussi des champignons nettement moins comestibles mais sacrément jolis.

Et des quantités de touffes de graminées soyeuses aux yeux et au toucher, qui feront de beaux photogrammes…