Octobre, le nez au sol

Comme on s’enfonce dans la saison, les sorties vont devenir plus rares. Je n’aime pas l’automne.

Jusqu’ici je ne m’intéressais pas trop au cas des champignons, n’étant pas consommatrice. C’est un tort, que de temps perdu ! Ou pas, car le monde fongique m’attend et il a l’air merveilleux.

Donc les sorties automnales ont été guidées d’abord par la quête des cèpes et des châtaignes, un bon prétexte pour aller trainer en forêt. Accompagner ceux qui savent dans les coins à champignons, c’est la meilleure façon d’apprendre.

En Sologne, brume

Joie, ça va se passer au ras du sol.

Il y a déjà les champignons pour lesquels je suis venue, les cèpes, qui finiront à la poêle ou en velouté (du coup je me suis mise à la cuisine.

Ensuite un gros paquet d’inconnus : je l’ai dit, je n’y connais rien !

J’en reconnais quand même certains…

Lycoperdon perlatum
vesse-de-loup perlée
Macrolepiota procera
coulemelles
Même si la récolte avait été nulle, rien ne vaut le petit matin brumeux en Sologne

On change de coin, on change de terrain et sous les châtaigniers, cette petite merveille :

L’autre facteur qui restreint les sorties désormais, est la présence menaçante des chasseurs. C’est donc avec des pans pas si lointain que j’ai fait une troisième sortie de quête fongique.

Un autre magnifique polypore

Cette portion de balade comporte de nombreux arbres morts qui n’ont jamais été déplacés. Les champignons font alors le travail de décomposition du bois.

Un chemin creux qui penche

Je persiste à ne pas aimer l’automne, mais sans doute un peu moins maintenant que j’ai mis un pied dans le règne des champignons.